Une paisible retraitée rentre des courses. Dans son immeuble propret, tout est calme… jusqu’à ce qu’elle ouvre la porte de son appartement. Vitre brisée, taches de sang, mystérieuse disparition. Les évènements se précipitent. La police arrive sur les lieux. L’inspecteur mène l’enquête. Et nous avec lui.
Le guide pédagogique aspire à accompagner le maitre en lui proposant une mise en œuvre de ce projet d’écriture appuyée sur des références théoriques et quelques partis pris décrits en préambule.
· Le descriptif des modules donne l’opportunité de tester un ensemble de dispositifs d’écriture qui varieront selon les objectifs de chaque séance.
· Au cours de ce projet d’écriture, les élèves travailleront selon différentes modalités : en classe entière, en groupes, en binôme, individuellement. L’oral aura toute sa place dans la planification, l’explicitation des stratégies d’écriture, mais aussi dans les retours sur l’écrit entre les élèves.
· La conception des séances et les propositions de correction (par l’enseignant et l’élève) visent l’efficacité, en conciliant progrès des élèves et temps de correction réaliste. L’accent est mis sur la vigilance orthographique dès le premier jet.
Les « Histoires à écrire », de par leur principe, soulagent les élèves d’une charge importante, celle de la représentation de la situation. Ce projet d’écriture est donc l’occasion d’investiguer avec eux des champs moins habituels, en travaillant l’écriture de « ce qui ne se voit pas » (les émotions, l’atmosphère, les dialogues), mais aussi de les engager dans une dynamique de vigilance orthographique. Plusieurs éléments concourent à outiller les élèves :
· La mise en œuvre de séances d’enseignement explicite, avec un guidage pour chaque opération : la planification, la mise en texte, et la révision.
· Des extraits de textes de littérature de jeunesse, pour étudier les « trucs » des auteurs pour commencer un policier, exprimer les émotions, installer une atmosphère ; mais aussi pour prélever des jolis mots, des structures intéressantes.
· Un lexique complet de l’histoire, à la manière du Répertoire orthographique pour écrire d’Antoine Fetet. Il a été composé à partir des textes écrits par des élèves de CM2. Pour les élèves qui auraient besoin d’une banque de mots moins conséquente pour faciliter le repérage, des fiches d’aide lexique sont proposées pour chaque épisode.
· La collaboration est centrale dans la démarche proposée, afin de faire de la classe une communauté d’auteurs, dans laquelle la critique constructive est encouragée pour progresser, ensemble. Dans le texte final de chaque élève, certaines parties lui seront donc propres, d’autres seront le fruit de travaux de groupes, d’autres encore seront composées d’extraits « pillés » dans les travaux de ses camarades qu’il se sera appropriés.
L’outil complet est composé :
Cet outil est disponible dès à présent sur le site des Editions Retz, avec quelques extraits, le préambule en particulier.
Je profite de cet article pour remercier tous ceux qui m’ont encouragée dans cette aventure… (c'est mon quart d'heure, laissez-moi profiter!)
Mes « collaborateurs » : Antoine Fetet, Fanny Joly, Sébastien Chebret, Élodie Chaudière, avec une pensée aussi pour Céline Lorcher et Sylvie Cuchin des Éditions Retz.
Mes enfants, et ceux des copains qui ont été les premiers à tester l’efficacité du scénario pour me fournir un matériel lexical de base (Anaë, Timéo, Nathan, Manon, vos petites voix sont quelque part sur le CD !). Les élèves enthousiastes qui ont joué les cobayes, et leurs enseignantes : Sylvie, Ségolène, Julia, Delphine, Muriel, Gaelle.
Les auteurs, chercheurs, didacticiens inspirants, en particulier Sylvie Plane et Maryse Brumont, qui m’ont permis quelques emprunts. Sans oublier Alicia Rémy (alias Farfa), qui a bien voulu que son code CHAMPIONS figure dans les outils élèves.
Ceux qui supportent et me font confiance, tout près ou tout loin, ceux à qui j’envoie 30 pages à lire pour me rassurer… J’en oublie surement, mais mention spéciale à Lucie, Emma et Patrick ; les copains de la CPB et surtout Delfy, Charlotte, Lala et Olivier ; Sylvie, Mallo, Anissa, Jean-Marc et Olivier.
Ceux qui n’ont rien à voir avec ça mais s’y intéressent quand même ! (Mention spéciale à ma grand-mère et son conseil inégalable : « Surtout relie-toi pour ne pas laisser de faute(s?!) d’orthographe ».)