La circulaire du 18/12/2012 installant le dispositif précise dans son paragraphe « mise en œuvre » : « Diverses formes d'interventions pédagogiques peuvent être choisies dont la co-intervention dans la classe avec le maître».
Cette proposition est ce qui donne sa spécificité à ce dispositif. En effet, lors des différents dispositifs de maitres supplémentaires du passé, il s’agissait en général d’un allégement du nombre d’élèves face à l’enseignant, par la scission de la classe en 2 groupes ou la prise en charge externalisée de groupes. Cette fois, il y a une forte incitation à la co-intervention, pas toujours très bien vécue par les équipes au départ. En effet, il s’agit d’un bouleversement dans notre façon d’envisager la classe, cet espace souvent fermé dans lequel se noue une relation très personnelle entre un maître et ses élèves. Pourtant, je pense que la majorité des équipes, si elle a subit au départ cette injonction, s’en est ensuite emparée avec bonheur. Pour ma part, les 2 tiers de mes interventions se font à présent en co-intervention.
En suivant le plan de la conférence de Marie Toullec-Théry, dans un premier temps je ferai un point sur les différentes modalités de co-intervention avec des exemples tirés de mon expérience, puis j’analyserai sur ses modèles 3 situations vécues relevant de modalités différentes. Si vous n’êtes pas concerné par le dispositif PMQC, cette réflexion peut concerner toutes les situations de co-enseignement, notamment celles parfois partagées avec les RASED.
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